Le chemin de la vie

Publié le par Josyphilo

Toute personnalité s'est engagée dans sa propre quête de la vérité et, tant qu'elle vivra, elle poursuivra cette quête. Ce qui implique de douter de tout, à la manière de Descartes. Comment, alors, élaborer une philosophie de vie, choisir valeurs et raisons de vivre ? Comment gérer sa vie aujourd'hui , avant d'avoir obtenu des réponses certaines ? On peut suspendre son jugement, on ne peut suspendre sa vie.

Je crois que nous pouvons nous inspirer de Descartes qui, en attendant les fondations d'une morale certaine, avait élaboré et adopté une morale " par provision " ou morale d'attente de la maturité " où on puisse être logé commodément pendant le temps qu'on y travaillera ".

Cette morale provisoire, inspirée de Sénèque et de Marc Aurèle, énoncée dans la troisième partie du Discours de la méthode, se compose de trois maximes :

La première consiste à " obéir aux lois et aux coutumes de son pays " ( soit à suivre les avis des plus modérés ), la seconde est celle de la résolution dans l'action, la troisième prescrit de changer ses désirs plutôt que l'ordre du monde.

Ces maximes étant dictées par " le sens commun ".

La nécessité d'élaborer une philosophie provisoire dépasse le cadre de la stricte morale. Bien d'autres valeurs attendent d'être fondées, surtout chez les jeunes adultes. En fait aucune valeur humaine ne l'est vraiment.

Loin de moi l'idée de proposer un modèle de philosophie de vie provisoire. Je montre seulement des pistes. Le but étant une relative tranquillité d'esprit. Et le principe étant que ce n'est pas la vie qui doit imposer la philosophie, mais la philosophie qui doit diriger la vie. C'est une question d'efficacité : " Celui qui a commencé à vivre plus sérieusement de l'intérieur commence à vivre plus facilement à l'extérieur. " Ernest Hemingway.

 

Publié dans philosophie

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